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Lévis 2011 08 26 par Luc Archambault
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Liste et contenu des titres de Luc Archambault MIS À L'INDEX par l'éditeur de VIGILE.net | Les dés sont pipés
@ MM Barberis-Gervais, Drainville et Curzi
Mettre fin à la gouvernance collabo
Par la Résistance radicalement démocratique
Bernard Drainville provoque une ouverture -25 août 2011, Robert BARBERIS-GERVAIS
@ M. Barberis-Gervais,
Un détail, je n’habite pas Lauzon, mais St-Étienne-de-Lauzon, maintenant partie de Lévis. Et l’artiste ne compte pas ici, c’est le citoyen qui parle.
J’aime bien l’expression « gouvernance collabo ». Mais qu’on l’aime ou pas ne compte pas, ce qui compte, c’est qu’elle décrit d’un succinct trait de manière choquante, mais évocatrice ce que nous avons mis ici au pouvoir depuis 252 ans pour former le gouvernement de la Province du Québec sous tutelle ancienne britannique aujourd’hui canadianisatrice, ce, en tolérant ce qui dans l’État du Québec/Canada, a NIÉ et NIE encore et toujours le principe premier de la démocratie, à savoir, l’effective primauté de a souveraineté DÉMOCRATIQUE du peuple.
On ne peut prétendre à une « gouvernance souverainiste » quand on NIE la souveraineté démocratique du peuple. On ne peut non plus prétendre former un gouvernement démocratique si rien n’est prévu pour USER des pleins pouvoirs démocratiques de ce peuple afin qu’il INVALIDE tout État qui n’a pas NI sollicité NI obtenu sa claire approbation.
On est toujours dans la gouvernance collabo quand on appelle ce peuple à rénover la démocratie alors que rien n’est prévu pour se réclamer de ces pleins pouvoirs démocratiques du peuple pour l’appeler d’abord à INVALIDER ce qui NIE la démocratie ; comme le propose encore aujourd’hui et les indépendantistes, et le Bloc/PQ, et QS, et le NMQ et Bernard Drainville.
M. Barberis-Gervais n’aime pas l’expression « gouvernance collabo ». Je le comprends. Cette seule évocation de la gouvernance collabo parvient à contrer efficacement ce qui est mis de l’avant pour former un gouvernement collabo.
Il devrait se consoler, car les radicaux libres indépendantistes aussi l’ont pratiquée, et la mettent encore de l’avant. En fait, nous l’avons toutes et tous mis de l’avant depuis 252 ans, et plus particulièrement depuis 60 ans. Avec le résultat qu’on connaît... l’effondrement du Bloc/PQ, la hyper fragmentation des partis, et leur inévitable marginalisation très bien décrite par le tandem du SPQ-LIBRE aujourd’hui dans l’Aut’journal.
À propos de la création d’un nouveau parti souverainiste-Mise en garde à ses promoteurs
Pierre Dubuc, Marc Laviolette - SPQ-libre - spqlibre.org 26 août 2011
Dans l’arène romaine qui faisait spectacle de combats gladiateurs souvent mortels, quand un héros se faisait battre par un petit nouveau, on criait à qui mieux mieux pour que le héros déchu soit tué par le nouveau. Rien de changé. Le Bloc/PQ a échoué, il doit périr, cependant que les organisateurs du spectacle trônent au sommet de l’État. Pauline Marois a échoué là où ont échoué TOUS les autres chefs du PQ avant elle... Il faut qu’elle parte, comme le suggère Pierre Curzi, le Vizir qui veut être Calife à la place du Calife. RIEN de changé.
Or, Pierre Curzi ne prévoit pas mettre davantage fin à la gouvernance collabo, du moins, pas pour l’instant, alors, pourquoi changer de chef, sinon pour changer le mal de place en pure perte.
Nous vivons dans un État spectacle qui offre de divertissants jeux de rôles ou le faux-semblant trône en maître, pourvu que le peuple ainsi distrait ne se mêle pas de faire ce qu’il faut pour trôner au sommet de l’État. RIEN de changé.
Nous vivons dans un État qui n’a jamais obtenu le OUI de la démocratie québécoise. Il est démocratiquement ILLÉGITIME. Ce peuple pourtant dispose des pleins pouvoirs démocratiques pour INVALIDER un tel État d’occupation autocrate. Les indépendantistes ont pris de temps à autre le pouvoir depuis 40 ans en gouvernant cet État d’occupation autocrate sans appeler le peuple à user de ses pleins pouvoirs démocratiques pour INVALIDER tout État qui n’a pas obtenu son aval. Ils ont préféré former des gouvernements collabos en attendant ou en préparant l’indépendance de l’État au mépris de l’indépendance démocratique du peuple.
La gouvernance collabo est sans issue. Il faut en changer.
La question n’est pas si on aime ou pas l’expression « gouvernance collabo ». La question est : est-ce qu’on continue à NIER la primauté effective de la souveraineté démocratique du peuple ? Si OUI, on déteste l’expression qui décrit bien la gouvernance collabo. Si NON, on dénonce toute politique collabo, comme l’a fait de Gaulle à compter de la publication de son Appel à la résistance du 18 juin 1940, en répétant partout et en tout temps que la politique collaborationniste ne pourrait mener qu’à une impasse. TOUS les États doivent obtenir l’aval du peuple. La dictature ne passera pas et c’est pourquoi nos soldats volontaires et conscrits sont morts pour la victoire de la démocratie contre celle de la dictature fasciste lors de la Deuxième Guerre mondiale.
La Résistance radicalement démocratique et souverainiste ne pourra être efficace que dans l’UNION multipartite comme l’a mise de l’avant de Gaulle dans la Résistance française à l’occupation allemande qui n’a jamais ni sollicité ni obtenu le OUI de la démocratie française pour imposer un Régime d’exception qui suspendait l’application de la Constitution de la IIIe République française.
De Gaulle n’a pas fondé un nouveau parti, il a formé une coalition multipartite de Résistance réunissant les partis et partisans de la gauche communiste et de la droite nationaliste. Un certain François Mitterrand a mis trois ans avant de mettre fin à son appui à la gouvernance collabo. Ce qui a démontré que de Gaulle avait raison de répéter sans cesse son mot d’ordre de Résistance à la gouvernance collabo. Car elle n’a mené le peuple de France qu’à l’asservissement toujours croissant et avilissant corrompant l’État français à tous égards identitaires, économiques, moraux et politiques.
Celles et ceux qui aujourd’hui refusent de faire l’UNION de nos forces démocratiques assument une écrasante responsabilité dont l’Histoire se souviendra. Ce refus assure la victoire de la gouvernance collabo et de la dictature autocrate canadianisatrice. Et les adversaires de cette UNION de nos forces de Résistance radicalement démocratique se retrouvent autant dans le Bloc/PQ, que chez les indépendantistes. Ils et elles encouragent l’école buissonnière de diversion de toutes les manières irrecevables possibles.
Appeler à former un nouveau parti, sans prévoir mettre fin à la gouvernance collabo ce n’est pas faire acte de résistance démocratique. Réclamer une direction à la chefferie du PQ alors qu’il n’est pas question de mettre fin à la gouvernance collabo est de la même eau.
S’obstiner à alimenter la querelle et la division en invoquant tel ou tel point de gouvernance de l’État sans prévoir faire FRONT COMMUN contre la gouvernance provincialiste collabo d’un État qui NIE le principe premier de la démocratie, ce n’est pas faire Acte de Résistance radicalement démocratique. Prévoir de grands travaux de rénovation démocratique alors que rien n’est prévu pour rendre d’abord effectif son principe premier et une fois encore mettre de l’avant une gouvernance collabo.
« En principe, il a probablement raison » écrit M. Barberis-Gervais...
C’est une question de principe. OUI... On n’en change pas parce qu’ils n’ont pas de succès à moins de n’avoir pas de principes. Si on cherche le succès immédiat, on est du côté de la gouvernance collabo, car ce qui a pu avoir du succès ici depuis 252 ans, c’est l’État du Québec/Canada qui NIE le principe premier de la démocratie. Mais ce succès ne veut rien dire, et n’est pas décisif, il est circonstanciel et temporaire. Un État ne peut indéfiniment s’imposer contre la volonté libre d’un peuple. Les canadianisateurs le savent et sont aux abois, d’où leur activisme incessant et coûteux.
La démocratie ne peut avoir de succès qu’à partir du moment ou un FRONT COMMUN s’engage à défendre le principe premier de la démocratie ; S’ENGAGE à USER sans condition ni délai des pleins pouvoirs démocratiques du peuple, peu importe l’État qui gouverne le gouvernement du peuple.
De Gaulle n’a ni fondé un nouveau parti, ni appelé le peuple à écrire la Constitution de la France libre idéale. Il a appelé à renverser le Régime dictatorial d’exception collabo dans l’UNION trans-partisane, trans-idéologique, trans-générationnelle et trans-culturelle des forces démocratiques du peuple de France.
Il est venu ici en 1967 et a lancé le même cri de ralliement qu’il avait lancé en juin 1940 pour libérer la France de la tenaille collabo.
VIVE le Québec LIBRE !
44 ans plus tard, nous vivons des moments historiques qui nous permettent comme lui, de mettre fin à la gouvernance collabo qui a eu du succès depuis 252 ans. Mais cela ne pourra advenir que si nous savons faire de toutes nos forces FRONT COMMUN de TOUTES nos forces démocratiques contre la gouvernance collabo que nous avons depuis toujours placé au pouvoir. Ce renversement paradigmatique ne pourra se faire que si on admet que la gouvernance collabo mise de l’avant depuis toujours doit faire place à la Résistance radicalement démocratique dans l’UNION de nos forces démocratiques.
Chacun chacune doit admettre avoir erré sans blâme en appuyant la gouvernance collabo du Bloc/PQ, de QS, du PI. On a fait de bonne foi autant que nous sachions à l’époque. Par contre, aujourd’hui nous avons conscience de ce à quoi nous voue et voue ce peuple de persister dans la gouvernance collabo.
C’est difficile d’en venir à admettre qu’on a erré, mais c’est encore plus difficile de vouer ce peuple à la perpétuelle morsure d’une dictature d’occupation qui NIE la primauté de la souveraineté démocratique de ce peuple et qui prend tous les moyens directs et indirects pour s’assurer que notre division sur la gouvernance de l’État nous empêchera encore longtemps de rendre effective la souveraineté démocratique de ce peuple.
Tant et aussi longtemps que cette souveraineté première n’est pas effective, quel que soit l’État qui gouverne le gouvernement du peuple, jamais la souveraineté de l’État du peuple ne pourra advenir, car ce n’est pas la souveraineté de l’État qui fonde le peuple, mais bien l’exact contraire de cette absurdité. C’est l’effectivité de la souveraineté démocratique du peuple qui fonde la souveraineté de l’État démocratique. RIEN d’AUTRE ! Sauf, une autre dictature remplaçant l’ancienne.
INVALIDER tout État qui n’a pas le OUI du peuple
Essayer de simplifier ce qu’engage la FIN de la gouvernance collabo, ne sert qu’à assurer la victoire d’une complexe confusion des genres alimentée par des maîtres illusionnistes qui nous ont fait croire que la démocratie pouvait être effective sous un gouvernement responsable subordonné à la Loi d’un État irresponsable devant le peuple.
Il n’y a de gouvernement responsable que dans un État responsable
La fausse coalition SIROIS/Legault a du succès parce qu’elle détourne la volonté coalitionnaire du peuple en proposant de former encore un gouvernement collabo d’autruches qui s’abstiendra de se réclamer des pleins pouvoirs démocratiques de ce peuple Souverain.
Seule une vrai COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec S’ENGAGEANT à mettre le peuple au pouvoir, S’ENGAGEANT à l’appeler à mettre fin à la gouvernance collabo, S’ENGAGEANT à l’appeler à INVALIDER tout État de gouvernance collabo qui NIE le principe premier de la démocratie, pourra battre la fausse Coalition SIROIS/Legault.
Mais ce n’est pas en voulant encore former un gouvernement collabo comme le propose Bernard Drainville et Pierre Curzi qui proposent des changements cosmétiques à la démocratie tronquée canadian que nous pourrons battre la gouvernance collabo des SIROIS/Legault de ce monde. Ce n’est pas non plus en fondant un nouveau parti de gouvernance collabo indépendantiste. C’est en renonçant à la gouvernance collabo qu’on pourra battre la gouvernance collabo.
PÉTITION pour COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec |