| 
				Depuis le 2009 04 06 - Nbre de pages vues : 9399906  |  Nbre de visiteurs du site  / adresse IP : 113810
		
     
   L’UNION sur quoi !? Avec qui !? par Luc Archambault 2011 07 20     Le Devoir-Idées-2011 07       20-Pierre Pichette-Pour l'union           de toutes les forces indépendantistes
 L’Appel           à           l’UNION de nos forces du 20 mai 2010 est lancé par le       Collectif citoyen du 5 mai 2011 dans       jesignequebec.com et la Tribune LIBRE de VIGILE.net, 166 personnes       ont endossé       cet appel à ce jour de partout au Québec. PHASE 2 - de l'APPEL CITOYEN à l'UNION de nos forces | 16 octobre 2010 -  recueille       44 signatures. Ces appels sont restés sans suite politique. Mais       l’idée fait       son chemin, elle est reprise récemment par Pierre Pichette qui       titre Pour l'union         de toutes les forces indépendantistes.
 
 L’UNION sur quoi !? Avec qui !?
 
 Le pourquoi étant derrière nous, devant nous se trouve le       quoi. Pour éviter le couac Pierre Pichette propose la formation       d’un nouveau       parti indépendantiste, l’élection référendaire ( pourquoi pas un       référendum-électoral ), et la formation d’une Constituante,       pendant les travaux       de laquelle, gouvernera un gouvernement « provincial » collabo.
 
 Pourquoi pas ! L’important étant de mettre de l’avant       l’UNION de nos forces. Pourquoi pas ? Parce que ce quoi       ne pourra faire l’UNION de nos forces. D’abord parce qu’il       faudrait d’abord qu’on s’entende pour saborder le PQ et QS, qu’on       s’entende sur       le dispositif politique à mettre de l’avant, et il faudra le       fonder ce nouveau       parti qui fera du maraudage partout dans QS et le PQ qui ne se       saborderont pas,       et il faudra l’élire ce parti. Avons-nous 10 ans à perdre pour ce       faire ? C’est       quoi la différence entre ça et le moratoire de François Legault ?
 
 Le 6 juin 2009,         Jacques Parizeau lors de son discours de clôture du Colloque des         IPSO a         pourtant été clair quant à l’élection référendaire et les         déclarations         unilatérales d’indépendance. « Si on           veut prendre le pouvoir dans trois quatre ans, puis là,           préparer un référendum           pour réaliser la souveraineté du Québec, une discussion comme           celle-là, c’est           tout à fait possible, c’est tout à fait démocratique et c’est           parfaitement           stérile. »       IPSO
 
 Allons-y pour la stérilité… puisque monsieur         n’est pas le pape et n’est donc pas infaillible. Encore         faudra-t-il cependant qu’il         se rallie, s’il est bien question d’UNION de nos forces. Lui et         d’autres…
 
 L’UNION sur quoi ?
 
 Ce parti à venir, « n'aurait         donc pas à proprement parler de programme politique autre que         celui entourant         l'accession à l'indépendance. » Alors, après avoir fait       voter par l’ANQ une       déclaration d’indépendance qui sera désavouée par la Couronne       canado-britannique qui en a le droit légal, fut-il illégitime,       qu’est-ce qu’on       fait ? On fait voter une loi pour former une Constituante ?       Admettons, mais que       fait le gouvernement sans programme de gouvernance, pendant que le       peuple constitutionne s’il n’a pas de programme       de gouvernance provinciale, il ferme, prend des vacances, applique       le programme       des autres partis ? Lesquels ?
 
 Ce programme n’est pas tant radical, qu’impraticable, mais       surtout, aussi illégitime que ne l’est l’État illégitime du Canada       qui s’impose       sans avoir ni sollicité ni obtenu le OUI de la démocratie       québécoise, ce qui       NIE la primauté effective de la souveraineté démocratique du       peuple souverain       du Québec. Cet État unilatéral du Québec/Canada, impose une       légalité illégitime       qui s’est accordé un pouvoir de désaveux sur les lois de ses       composantes       provinciales, ce qu’est l’ANQ. Elle n’a de légalité que par celle,       illégitime,       constituée en 1982 par l’adoption, par les Parlements de       Westminster à Londres       et du Canada à Ottawa, de Lois constitutives qui n’ont jamais reçu       l’aval de la       démocratie québécoise, ni celui de la députation du Québec, ni       celui de l’ANQ,       ni celui du gouvernement du peuple, ni celui du peuple ; ce       pourquoi nous       pouvons affirmer que la légalité de cet État est illégitime sur le       territoire       national du peuple souverain du Québec.
 
 Mais tout cela n’est cependant encore que prétention. On       pourra prétendre le contraire. Pour trancher, il faut s’engager à       appeler le       peuple à trancher pour qu’il INVALIDE sur SON sol national du       Québec, tout État       qui n’a pas obtenu le OUI de la démocratie québécoise.
 
 Voilà sur quoi faire l’union de nos forces démocratiques ;       ce qui règle d’avance la question de la légitimité, puisque la       légalité qu’on       dénonce ne s’est fondée que sur le vote de deux Parlements sur       lesquels ce       peuple n’a pas de prise, par-dessus la tête du peuple. En appelant       le peuple à       trancher, il est cette fois dans le coup.
 
 Cette légalité illégitime dès lors invalidée par le peuple,       ne peut plus valablement à la face du monde libre prétendre que       celle de l’ANQ       est subordonnée à celle de la Couronne canado-britannique créée de       toutes       pièces par les lois de deux Parlements étrangers. La députation       émane du       peuple, le gouvernement émane du peuple, mais pas la légalité qui       gouverne la       députation et le gouvernement qui gouvernent le peuple. S’en       réclamer sans       l’invalider, ne fait qu’abonder à la subordination à une légalité       illégitime       que pourra sans mal contrer la légalité illégitime qui déclarera       illégal la       déclaration d’indépendance votée par l’ANQ, si le peuple ne l’a       pas d’abord,       invalidée.
 
 Vaut mieux prévoir résoudre la question de la légitimité avant       qu’après. Pour en finir, il faut élire une députation majoritaire       s’étant       engagée avant les élections à réunir sous Constituante         bicamérale toute la députation du Québec pour qu’elle       appelle le peuple à       trancher après avoir INVALIDÉ tout État qui n’a pas obtenu le OUI       de la       démocratie québécoise, non sans avoir VALIDÉ la Constitution         primordiale de la République         démocratique du peuple souverain du Québec.
 
 L’ANQ se saisissant de ces deux Actes constituants peut dès       lors les adopter, et appeler le peuple souverain du Québec à les       rendre       effectifs, non sans modifier la loi référendaire afin d’admettre       un référendum       à double question, ou un référendum à deux tours. Ce qui se       décidera à ce       moment-là pour ce qui est du reste de ce que choisira le       gouvernement de la multipartite       COALITION NATIONALE | Démocratie et Souveraineté ayant été élue en       vertu de ce       Programme COMMUN d’État transcendant les concurrents programmes de       gouvernance       des partis parties de la coalition.
 
 L’UNI0N avec qui !?
 
 L’UNION des forces indépendantistes sur la base d’une       élection dite référendaire, d’une déclaration unilatérale, sans       programme de       gouvernance, même si elle devait voir le jour, ne changera rien à       la donne       actuelle. Un tel programme est déjà peu ou prou mis de l’avant par       un PI       marginal. Un tel parti ne pourra rallier nos forces actuellement       stationnées au       PQ, dans QS, dans l’ADQ, la CAQ, ou dans le champ du découragement       démissionnaire.
 
 Par contre, une démarche radicalement démocratique, fondée       sur le refus de ce qui NIE la primauté effective de la       souveraineté du peuple,       c’est autre chose. Aucun démocrate ne peut valablement justifier       le fait de       prétendre au gouvernement responsable dans un État       démocratiquement       irresponsable. Aucun démocrate ne peut justifier que perdurent les       gouvernements collabos qui se trouvent à nier le principe premier       de la       démocratie sous dictature d’une légalité illégitime.
 
 Si une telle Coalition nationale avait vu le jour avant le 2       mai, s’étant engagée à faire de la réunion de la Constituante         bicamérale un enjeu crucial, quel souverainiste aurait       pu être justifié de voter pour une députation du NPIDI qui aurait       refusé de       cesser de nier la primauté effective de la souveraineté       démocratique de ce       peuple ?
 
 Les mêmes causes produisant les mêmes effets, comment des       souverainistes pourraient-ils voter pour un éventuel parti       Sirois/Legault, si       François Legault prévoit présider un gouvernement collabo qui       tolèrerait sans       recours, ce qui nie la primauté effective de la souveraineté       démocratique de ce       peuple, seule valide fondatrice de la souveraineté de l’État ?
 
 Luc Archambault, Lévis | Denis             Julien, Chaudière-Appalaches
 CPCA | Collectif         PAROLE               citoyenne en ACTE |         Québec |
 
 Opération             VIGILE du samedi | la PAROLE         CITOYENNE en Acte       | Québec | Montréal | Mont         St-Hilaire         | Gatineau
 Démarche endossée par plus de 175 personnes de partout au Québec,       notamment par
 
 ► Le CC|5         | Collectif citoyen du 5 mai 2010         |
 ► Sébastien         Ricard, auteur et rappeur,
 ► Le CNR         | Comité national républicain | republiqueqc.org         |
 ►       FORUM du Printemps québécois - TRAVAIL et DÉMOCRATIE 2.0
 ►     Pol Pelletier | Auteure,     femme de théâtre et féministe | Wikipédia | 2011       01 19 - 22:51 |
 ►     Claude             Jasmin | Auteur |      2011       03 11 - 16:25 |
 ►         Jean-Pierre Matte |         comédien et citoyen | 2011       03 29 - 00:46
 
 
   DOCUMENTATION
 Lettre ouverte aux démocrates         québécois,es – La Révolution du lys | Résister ou collaborer ?
 
 PÉTITION pour la réunion de la CONSTITUANTE           BICAMÉRALE |
 Autres textes dans... Opération VIGILE du samedi | ANNEXE V | TEXTES | REPÈRES & RÉFÉRENCES | 
   
 
 |